Jour 5 - Aerlinn, Allywen, Ba'zin chez le comte

[Atorgael]

L’hôtel des commerces n'était pas très loin, il surplombait la place du marché, où le groupe avait œuvré, de sa superbe.
Les 4 étage de la bâtisse dominaient le quartier indiquant sa puissance et son influence sur tout ce qui se vendait ou s'achetait dans le coin.

Les grandes portes du rez-de-chaussé étaient grande ouverte et de nombreux commerçants entraient et sortaient déjà du bâtiment dès le petit matin. Certainement le meilleur moment pour faire des affaires.
Deux gardes encadraient l'entrée. Lourdement armés, ils portaient les couleurs or et argent du comte. L'acier de leurs lourdes hallebardes étincelait.

Il était possible d'entrer sans problème, rien ni personne ne semblait contrôler qui que ce soit.

[Allywen]

En arrivant devant l'imposant Hôtel des Commerces, surveillé à l'entrée par deux gardes en habits et armes rutilants, mais où apparemment aucun contrôle ne se faisait, l'équipe composé d'Aerlinn, Ba'zin et Allywen se dirigea vers l'entrée du bâtiment.

Devant l'entrée, Allywen, impressionné par tout ce remue-ménage et ce foisonnement de vie, en s'adressant à Ba'zin et Aerlinn

Dîtes moi, vous qui savez lire, vous pourriez voir, si il est indiqué quelque part , si il y a un bureau d'accueil qui pourrait éventuellemnt nous renseigner sur la marche à suivre pour que nous puissions prendre rapidemment contact avec le comte Ravenbrach, ou ses services, ou quelqu'un qui puisse nous introduire chez lui

[Sankhara]

Aerlinn admira, impressionné, le grand édifice. Décidément, la ville regorgeait d'immenses et fastueuses construction.
Son attention se reporta ensuite sur le va et vient de toute cette foule des marchands, et ils sentit tout de suite monter en lui un sentiment d'oppression. Il regarda Iusko, inquiet de ses réactions au milieu de l'agitation humaine. Il allait devoir y rester attentif.
Sur les mots d'Allywen, il scuta la façade à la recherche d'enseignes ou d'indications.
"Entrons de toute façon, s'il y a un bureau d'accueil pour nous renseigner, il doit être à l'intérieur"

[Atorgael]

Le hall d'entrée était vaste et occupait tout le rez de chaussé du bâtiment. De nombreux commerçants, négociants et intermédiaires discutaient affaires.

Un trappeur semblait vouloir discuter la vente de peaux d'ours hibou plus cher que ce que son acheteur semblait vouloir mettre, un capitaine au long cours ramenait une marchandise visiblement très prisée à la cité franche et était l'objet de l'attention de 4 acheteurs potentiels qui faisaient monter les prix au grand bonheur du marin qui allait faire fortune aujourd'hui.

Il y avait une dizaine de scènes comme celles -ci un peu partout éparpillés dans le hall ou plus discrètes dans des alcôves qui faisaient le tour de la salle.

Le trio ne fut pas arrêté ni empêcher d'entré. Leur accoutrement ne déparait pas avec l'ambiance générale. Ils se firent aborder par une femme à la livrée rappelant celle des gardes à l'entrée.

" La bonne journée messieurs et bienvenus à l'hôtel des commerces. Je me nomme Mirial, pour vous servir. C'est la première fois qu'on vous vois ici ! En quoi puis-je vous être utile ? "

[Allywen]

La bonne journée à vous également Madame.

Il est vrai que c'est bien la première fois que nos pas nous amènes à passer à l'Hôtel des Commerces.

Cependant, mes compagnons et moi-même, actuellement de passage à Cité Franche, sommes en contrat avec un grand marchand de Cité Franche, dont les affaires nous ont amenés à venir à l'Hôtel des Commerces.

Notre venue est motivée, par une information capitale de première importance que nous détenons et que nous devans transmettre, à l'intéressé lui-même, c'est-à-dire au comte Ravenbrach.

Nous pensons bien que le comte, étant un homme très important et très pris par ses devoirs au sein des instances de l'Hôtel des Commerces, n'a que très peu de temps à nous accorder, voir pas du tout.

Mais si vous même, ou quelqu'un de ses services pouvaient nous introduire auprès du comte pour le voir et lui parler, même peu de temps, désarmé si il le faut, ceci pour une question vraiment importante ayant trait à son avenir, je ne vous remercierai jamais assez pour votre aide.

Après avoir débité sa longue tirade, Allywen fit un grand sourire à cette dame qui les avait si gentiment  accueillit à l'entrée de l'Hôtel des Commerces, et attendit avec impatience, ce que son interlocutrice allait bien leur répondre, à lui et à ses compagnons.

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Utilisation de Charisme : 12 / +1, maîtrise : +2

[Atorgael]

Mirial écouta attentivement les explications d'Allywen avec un grand sourire commercial sur le visage. A la fin de la tirade du melessë, elle les invita à la suivre vers une alcôve vide.

" Si vous voulez bien attendre ici, je vais voir si monsieur de comte est en mesure de vous recevoir. "

L’alcôve comprenait une petite table basse ronde entourée sur les 3/4 de son périmètre d'un banc douillettement recouvert de gros coussins.
Les sons de la grande salle y étaient presque inaudibles, ces alcôves semblaient bénéficier d'une zone de silence, coupant les conversations qui s'y déroulaient du reste de la salle mais sans que les personnes s'y trouvant ne soient complètement sourdes de ce qui se passait dans le grand hall.

[Allywen]

Une fois arrivé dans l'alcôve que Dame Mirial, leur avait gentiment trouvé, Allywen lui posa les questions suivantes :
je vous remercie beaucoup Madame de nous avoir trouvé ce coin tranquille, où nous pourrons librement discuter avec le comte, sans être perturbé par le bruit des convbersations extérieures.
Cependant, pourriez-vous nous faire une description physique du comte, car c'est une personne que nous n'avons jamais rencontré précedemment.
Excusez-moi encore, mais pourriez-vous nous dire également comment doit-on s'adresser avec le comte ? Dois-t-on dire Monsieur le  Comte Ravendrach en s'adressant à lui ? Ou y-a-til un protocole partiulier à respecter ?

[Atorgael]

La jeune femme sourit doucement aux questions d'Allywen.

" Ne vous inquiétez pas, vous reconnaitrez facilement monsieur le comte. Quant au protocole, un Monseigneur suffit. " Je vous laisse maintenant. "

Mirial parti en direction du fond de la salle en donnant quelques instructions à un des gardes.

[Allywen]

En voyant Mirial prendre congé d'eux pour aller chercher le comte (l'espèrait-t-il), car il vit qu'en partant celle-ci alla s'adresser à un garde pour lui dire quelque chose, et ceci mis la puce à l'oreille d'Allywen
Il dit à ses compagnons
Vous avez vu Dame Mirial s'est adressé à un garde avant d'aller chercher le comte, je pense.
Je pense que nous devons quand même rester sur nos gardes.
Suite à cela, Allywen se mit à surveillé discrètement la réaction du garde à qui Dame Mirial venait de parler

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 Allywen utilise sa perception (12/+1) bonus maitrise : +2 et son point d'intuition

[Sankhara]

Aerlinn s'approchant avec ses compagnons de l'alcôve que la dame leur proposait, sans pour autant s'y assoir immédiatement. Une fois qu'Allywen eut fini, il ajouta :
"Dame Mirial, merci pour votre accueil. Je voulais simplement ajouter quelquechose mon ami a omis de vous préciser : nous travaillons pour Maître Xalros, à Pioletdonyx. Et permettez-moi s'il vous plait d'insister sur le caractère vital mais aussi confidentiel de ce que nous avons à dire au comte Ravenbrach."


Quand elle se fût éloignée, il répondit à Allywen : "Oui, j'ai vu également. Mais cela concerne peut-être totalement une autre affaire que la nôtre, tentât-il de rassurer. Mais dans tous les cas, je suis d'accord avec toi, restons vigilants."
Puis il s'installa dans l'alcôve avec Iusko, profitant de ce moment d'attente pour féliciter l'animal de son calme.

[Atorgael]

Le groupe était confortablement installé et personne ne semblait s'intéresser à eux.

L'employée était revenue dans la grande salle et s'occupait d'autres personnes, les affaires continuaient.

Au bout d'une 1/2 heure, le chien s'était endormi aux pieds d'Aerlinn les allées et venues dans le hall montraient l'activité commerciale incessante de la cité.

[Kragor]

Voyant que rien ne se passait, Ba'zin se leva et rejoignit Dame Mirial. Et s'adresssant à elle :
Madame, je suis un prêtre de Xonin et n'ai pas l'habitude de me mêler des affaires des autres. Mais là il y a vraiment urgence que nous rencontrions monsieur le Comte, car nous avons de graves nouvelles à lui transmettre, comme vous l'a dit mon compagnon, et je pense qu'il n'y a pas de temps à perdre, il en va de sa sécurité et vous ne voudriez pas qu'il arrive quelque chose de grave à monseigneur. Je vous demanderais donc de bien vouloir insister auprès de Monseigneur afin qu'il nous reçoive rapidement.

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persuasion+2

[Atorgael]

En interpellant l'employée, Ba'Zin avait interrompu sa conversation avec un client venu négocier ses marchandises. Le gros homme fut sûrement impressionné par la carrure du prêtre car il pipa mot à cette impolitesse manifeste.

Dame Mirial sourit gentiment à Ba'Zin avant de li répondre tranquillement :

" Je ne doute pas de l'urgence de votre demande et sachez que monsieur de comte est au courant de votre requête mais d'autres affaires le retiennent pour le moment. Soyez assuré qu'il vous fera mander dès qu'il sera disponible. "

Elle invita Ba'Zin à rejoindre ses camarades dans l’alcôve pour attendre l'arrivée du comte.

[Atorgael]

Un autre quart d'heure passa sans que personne ne vint les faire quérir. Le chien ronflait doucement.

C'est donc après une attente de 45 minutes environ qu'un homme habillé d'un costume bariolé, mais visiblement très à la mode à Cité franche, daigna se diriger vers le groupe. Il était accompagné de 2 lanciers en armures complète qui fendait la foule des commerçants qui ne tardaient pas à s'écarter, saluant le personnage à son passage.

Il s'arrêta à quelques pas du groupe et porta un mouchoir parfumé à ses narines en voyant le chien maintenant parfaitement réveillé. Passant outre cette gêne, il s'adressa au trio :

" Vous avez demandé à rencontrer monsieur le comte Ravenbrach, cela sera impossible, je suis là pour prendre vos doléances. Faites vite, mon temps est précieux et je ne suis là qu'à la demande expresse de monsieur le comte et à l'insistance de dame Mirial. J'espère d'ailleurs pour elle que votre requête est d'importance ... "

Les explications avaient intérêt à être claires et concises si le groupe voulait avoir une chance d'être pris au sérieux.

[Allywen]

Monsieur, vous voyant accompagné de 2 lanciers qui vous servent de garde du corps, je suppose que vous êtes quelqu'un d'important et que vous détenez un certain pouvoir au sein de la chambre des commerces.
Nous n'allons pas abusé de votre temps, car je sens bien que s'adresser à des personnes de basses extractions, n'est probablement pas dans vos habitudes, et je tiens à vous remercier d'être venu m'écouter moi et mes compagnons.
Par contre, je tiens à vous préciser que notre temps et aussi précieux que le votre, Monsieur.
Cependant , avant de vous narrer ce qui nous amène, nous aimerions bien savoir, moi et mes amis, à qui nous avons affaire, car comme vous la précisé, Dame Mirial, ce que nous avons à vous révéler et de la plus haute importance et concerne LA VIE du comte Ravenbrach.
Si vous ne le savez pas, dans mon pays quand nous discutons avec quelqu'un nous nous présentons, quelle que soit sa classe sociale, donc je me présente : Allywen, et mes deux compagnons Baz'in, et Aerlinn avec son compagnon à quatre pattes .
Après avoir fait son allocution et s'être présenté, Allywen se leva et regarda bien en face dans les yeux son interlocuteur, lui montrant ainsi qu'il n'avait pas peur de lui ni de ses deux gardes du corps.

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Utilisation de charisme / intimidation 12 / +1 bonus maitrise +2 

[Kragor]

Voyant Allywen se lever, Ba'zin se leva également et pris la parole :
Sachez monsieur que je suis Ba'zin, prêtre de Xonin, et que je n'ai pas l'habitude de discuter avec n'importe qui sans avoir été présenté.
 

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intimidation 14+2

[Atorgael]

Un instant passa, froid et tendu. Allywen et Ba'Zin avaient tenté d'impressionner l'homme en face d'eux sans savoir à qui ils avaient à faire.
Les deux gardes ne cillèrent pas, sans doute savaient-ils qu'il n'y avait là rien de dangereux pour l'homme qu'ils accompagnaient.
Dans le hall, certains avaient remarqué l'altercation et plus d'un s'éloignèrent légèrement.

" Je suis l'archimage Kotvinzer Tredalghi, premier garant de la sécurité de monsieur le comte. Si je viens vous voir en personne c'est que nous avons estimé que vous le méritiez. Nous serions nous trompé en ayant à faire à des ruffians sans cervelle ? J'espère donc que vous ne me ferez pas perdre mon temps qui est plus précieux que le votre. Venez-en au fait je vous prie. "

A nouveau un moment passa le temps que le groupe digère cette information. L'archimage attendit patiemment sans montrer aucune émotion particulière.

[Allywen]

Monsieur, je vous remercie de vous êtes présenté.
Maintenant de l'importance du temps de chacun , nous ne sommes pas là pour philosopher de la chose.
Je tiens juste à vous préciser que ce n'est pas sur l'importance du niveau social d'une personne que l'on peut juger de l'importance du temps d'une telle personne ou de telle autre, par exemple, si les personnes qui ramassent vos déchets se mettaient en grève, je pense que la ville de Cité Franche, ne sentirait pas bon au bout de peu de temps je pense.
Bon revenons à ce qui nous amène.
Allywen fit à l'archimage Kotvinzer Tredalghi un résumé de leurs aventures depuis leur embaûche par le maître Xalros jusqu'à aujourd'hui et ce qui les avait amené à venir trouver le comte Ravenbrach.
Voilà toute l'histoire, et volià pourquoi nous pensons que la vie du compte et en danger.
Si vous avez des questions à nous poser, nous sommes prêts à vous répondre
Sur ce , Allywen se rassit et attendit que l'archimage réagisse à ses dires.

[Atorgael]

Le mage avait esquissé un mouvement de départ aux premières phrases d'Allywen. Quand ce dernier exposa enfin les raisons de leur venue, il prêta attention à son histoire.
Il prit quelques instants avant de demander :

" Puis-je avoir votre accord pour sonder vos pensées ? Il ne m'est pas nécessaire, c'est simplement que ce sera plus simple et plus rapide. Je veux simplement avoir une vision claire de vos pensées immédiates, savoir si vous me dites l'entière vérité et savoir si vous n'êtes pas des assassins très malins. Je me fiche de vos petits secrets, ils me seront impossible à connaitre de toute manière. "

L'archimage avait sortit de sa poche une pièce de cuivre qu'il manipulait habilement entre ses doigts en attendant la réponse d'Allywen.

[Sankhara]

Aerlinn avait tranquillement rejoint ses compagnons debout. Il prit soin de laisser Iusko juste derrière lui car il avait remarqué le malaise que créait la vue du molosse auprès du mage.
Il pris à son tour calmement la parole : " Archimage Kotvinzer Tredalgh, je vous remercie de vous être également présenté. Je comprend qu'il vous soit plus simple de nous sonder, et si jamais cela met mal à l'aise mes compagnons, en tout cas pour ma part cela me convient. Je vous laisse donc librement sonder mes propres pensée à votre guise."
Faisant face au mage, il se montra prêt aux quelconques manipulations magiques à venir.