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Chapitre I

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Atorgael:
La Cité franche, cité la plus puissante du monde, la plus riche et la plus influente.

La Cité franche, cité de tous les possibles et de tous les dangers pour les jeunes aventuriers à la recherche de la fortune ou de la gloire.

La nuit avait été fraîche et humide et en ce petit matin, un brouillard tombait sur le port de commerce de la cité.

Dans les rues alentour les derniers clients avinés peinaient à retrouver leur chemin, nul doute qu’en route, ils allaient tomber sur quelques malandrins qui ne récolteraient au mieux que leurs dernières pièces de cuivres.

Là, une patrouille de vigents presse le pas pour rentrer au plus vite afin de ne pas se retrouver tremper. Plus loin, les boulangeries sont déjà prêtes à ouvrir à leurs premiers clients, très certainement les ouvriers manutentionnaires des quais qui ne tarderont pas à prendre leur poste. Il y a toujours des vaisseaux à charger et à décharger à la Cité franche.

C’est en ce jour que quelques aventuriers en quête de gloire et de fortune vont voir leur destin prendre un chemin décisif. Ils sont des dizaines dans la cité à chercher un emploi qui soit bien payé et qui mette leurs talents à profit. Il n’est plus question de porter des seaux d’eau, de vider les cales des navires ou de balayer une salle d’auberge pour eux, non, ils se voient pourfendre des ennemis, terrasser des monstres et découvrir de fabuleux trésors ou mettre à jour de nouveaux secrets.

Ce matin pourtant, ils se vont se diriger vers un emploi qui n’offre pas de telles opportunités car il faut bien manger et la cité n’est pas tendre avec les traines savates et autres mendiants.

Mais qui sait où va les mener cet engagement qu’ils s’apprêtent à prendre

Atorgael:
JOUR 1
Vous êtes dans les rues de la Cité franche depuis quelques jours ou semaines et les affaires ne vont pas fort, personne n’a besoin de vos services  ou pour des temps si courts que ça n’en vaut pas la peine. Mais il faut bien vivre et vous prenez ce que vous trouvez.

Est-ce votre mine, votre allure, votre espèce qui rebute les potentiels employeurs ? Certainement un peu tout ça.

Mais les choses semblent vouloir changer car depuis quelques jours, vous croisez des affiches offrant des postes pour servir dans la milice portuaire.

Vous ne savez rien de cette milice et apparemment personne n’en a entendu parler. Mais c’est peut-être la chance d’avoir un emploi plus stable que tous les précédents. Alors pourquoi pas.
Aujourd’hui vous avez décidez de vous lancer et vous vous rendez à l’adresse indiquée pour tenter votre chance. Il s’agit d’un ensemble de bâtiments bien entretenus et surveillé par des gardes lourdement armés, tous des gnomes, qui vous regardent d’un air suspicieux alors que vous approchez de votre destination.

Vous n’êtes pas tout seul car déjà une dizaine de personnes de toutes origines, de toutes espèces attendent dans une petite cour à l’intérieur de l’enceinte devant un portail fermé.
Les attitudes de ceux qui seront peut-être de futurs compagnons sont très diverses et vous observez tout ça d’un œil curieux, amusé, scrutateur et méfiant à la fois.

Il y a les sympathiques à la mine avenante et à la conversation facile. Ils disent bonjour à tout le monde, parlant de tout et de rien pour faire passer le temps.

Les lanceurs de sorts sont facilement reconnaissables, ils observent tentant de cacher leurs précieux artefacts, certains relisent même un parchemin ou un petit grimoire.

Les combattants sûrs d’eux et de leur force ont parfois tendance à la fanfaronnade et à montrer les muscles de manière un peu trop ostentatoire. Certains sont cependant plus discrets mais sans jamais retiré la main posée sur la garde d’une épée ou le manche d’une hache.

Vous observez également les autres, plus discrets et moins scrupuleux d’entamer de bonnes relations car il vous a semblé en voir un faire les poches à un autre. Avez-vous bien toujours votre bourse ?

Et vous, quelle est votre attitude ?

Sankhara:
Aerlinn se joignit silencieusement au groupe dans cette petite cour, curieux de la suite des événements.
Il restait cependant sur ses gardes, peu à l'aise au milieu de tout ce monde, lui qui avait tant l'habitude de la solitude. Dans l'attente de l'ouverture du portail, il scrutait avec étonnement l'ensemble hétéroclite des personnes présentes.

TOMOE:
Tomoe se joint au petit groupe.  J'essaie d'obtenir des renseignements sur la rémuneration et la nature précise de la mission.

Atorgael:
Tomoe n'obtint pas de réponse claire et précise quant à la rémunération, un halfelin souriant lui répondit juste

" Surement pas assez, mais il faut bien vivre chère demoiselle, non ? "

Alors qu'un compatriote merosi ne lui rendit qu'un grognement de méfiance.

Elle allait devoir être patiente.

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