Le moine se retrouva seul avec ses pensée et entreprit de visiter les lieux. Ses expériences de repérage et de la vie monastique lui permettraient peut-être de saisir ce qui le dérangeait en ces lieux.
Comme chez lui, les moines étaient tous occupé à une tâche, personne ne se tournait les pouces. Entretien des bâtiments, préparation des repas, entrainement, chacun avait une activité qu'il remplissait avec zèle.
Au bout de quelques minutes, Fazaïm sentit que les moines étaient trop sérieux, pas de rire, de plaisanterie, rien de la camaraderie qu'il avait pu connaitre. L'endroit avait une odeur de tristesse et de peur.
Une fois qu'il en eut conscience, il remarqua aussi que les moines étaient fatigués et que certains affichaient même un maigreur inhabituelle comme si les rations quotidiennes avaient été diminuées depuis des semaines. Voila qui contrastait avec ce qu'ils avaient trouvé dans la chambre qui les accueillait...