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Chapitre IV - Le monastère
Atorgael:
Après une semaine de voyage dans les Drakenbergen
Durant les quelques jours de trajet jusqu'au monastère les aventuriers purent en apprendre un peu plus sur ce dernier grâce aux informations et détails donnés par Vamna.
Nar’thang daeg pha est le nom du monastère qui enseigne la philosophie des 3 portes de la connaissance.
Situé dans les Drakenbergen, il est isolé et difficile d’accès pour qui ne connait pas la route.
Trois portes mènent au cœur du monastère, trois portes que les étudiants vont devoir franchir une à une après de longues années d’entrainement.
• La porte Nar’pha modèle le corps et l’esprit des moines,
• La porte Nar’daeg est tournée vers l’enseignement et la transmission des savoirs,
• La porte Nar’thang est dédiée à la sauvegarde des six traités, leur étude et leur préservation.
Chaque aspirant doit franchir les trois portes au cours de son parcours afin de devenir un moine digne du monastère et de ses enseignements.
Le jeune aspirant commence par Nar’pha qui va lui révéler son être véritable et le former mentalement et physiquement à recevoir l’enseignement de ses ainés.
Il passera ensuite par Nar’daeg pour y recevoir les savoirs des différentes écoles sans jamais cesser de recevoir les enseignements de Nar’pha.
Quand vient l’heure de passer par Nar’thang, le moine reçoit la révélation ultime de l’ordre et peut enfin consulter les six traités de la sagesse.
Ces traités ont été dictés et inspirés par le fondateur de l’ordre, le noble abbé Nalanda, il y a huit siècles de cela. Les écrits originaux sont conservés dans le saint des saints du monastère où, à moins d’être le moine copiste, les moines ne peuvent accéder qu’une seule fois dans leur vie lors de leur passage par Nar’thang. Le reste du temps ils ne sont autorisés à consulter que des copies de ces traités, soit pour y tirer un enseignement, soit pour en faire une nouvelle copie, car après des années d’utilisation, les livres usés doivent être refaits pour la génération suivante.
Les six traités sont :
• « La vie d’un noble frère » qui relate la vie de l’abbé Nalanda écrite par ses disciples les plus proches au tout début de leurs aventures ;
• « Les portes de la sagesse » qui décrit les bases de l’organisation du monastère telles que Nalanda les a voulues et qui sont toujours en vigueur ;
• « Les voies de l’entrainement » qui explique toutes les disciplines enseignées par Nar’pha ;
• « La parole des sages » où sont rédigée les leçons de Nar’daeg ;
• « L’éveil au monde » recèle les secrets d’Eana découverts par Nalanda. Ce traité est depuis toujours complété par toutes les informations que les moines ont pu amasser depuis l’édification du monastère ;
• « Les voies de l’adepte » récapitule les recommandations faites aux moines et les guidera en toutes circonstances durant toute leur existence.
Ce dernier traité est le premier livre que chaque moine se doit de recopier pour lui-même et qu’il portera sur lui en permanence. Il est sans doute son bien le plus précieux.
Il y trouvera la sagesse nécessaire pour traverser toutes les épreuves que le monde mettra sur son chemin. De plus, il y inscrira ses notes, pensées et remarques tout au long de sa vie, cherchant à s’améliorer en permanence et en faire profiter les générations de moines à venir.
Ce livre sera alors transmit aux archives du monastère après sa mort pour y être lu, analysé et servir à faire évoluer les enseignements du monastère. Il n’y a rien de plus précieux pour les moines que le livre d’un de leurs frères disparus ou tombés au combat en terre lointaine. Des expéditions sont même parfois lancées pour récupérer un tel trésor écrit par un moine dont le monastère sait qu’il a consigné des informations précieuses à transmettre.
Atorgael:
Le trajet fut aussi l'occasion pour Vamna de décrire les enseignements du monastère et de la technique de combat développée dont elle était elle-même une adepte.
Cette voie monacale était appelée la voie de la chaîne brisée et ses adeptes apprenaient à se servir d'une chaîne de combat comme arme principale.
A partir d'une longueur de corde ou d'une chaine métallique, il leur était possible de se faire une arme de guerre redoutable.
la moniale en fit la démonstration une fois lors d'un campement, réussissant à entraver Allywen d'un mouvement aussi rapide qu'habile.
Elle confessa cependant qu'elle préférait utiliser son bâton de combat.
Ivitz:
Karden avait apprit durant la semaine de trajet à mieux étudier ses nouveaux compagnons. Il avait à peu près réussi à cerner leur personnalité et restait distant avec Vamna, une distance courtoise mais distant. Il écoutait attentivement plus qu'il ne parlait et passait le plus clair de ses moments de repos à réfléchir ou a s'entrainer. Il avait beaucoup de question, mais il savait, de par son passé, qu'enquêter demandait de la patience, et patience était son deuxième prénom. Un soir alors que Dame Vamna racontait les épreuves des moines de Nar'thang Daeg Pha, il prit brièvement la parole.
"Chaque homme ou femme de ce monde se doit de passer certaines épreuves que sa quête soit celle: il tourna tour à tour vers ses compagnons:
à Allywen: " de la liberté,
à Fazaim: "du sens de sa vie"
à Ba'zin: "de l'amour"
à Arkxus: "de la vérité"
à Vamna: "Du devoir"
Il attendit quelques secondes: "Ou de la redemption…" dit il en souriant.
Quelque secondes plus tard, comme si Karden avait comprit qu'il ne suffirait pas de vaincre la liche pour aider le monastère de Nar'Thang Daeg Pha, il se releva et dit avec une détermination d'acier:
"La vie est une épreuve, et nous sommes là pour la traverser ensemble Dame Vamna." Il s'éloigna prendre du repos.
Ivitz:
Arkxus avait passé une semaine relativement tranquille en dehors de ses cours d'écriture et de lecture à ses camarades. Il n'était pas particulièrement un professeur patient mais il avait la réelle volonté d'aider ses compagnons.
Il écouta d'une oreille attentive les histoires de Vamna et il se demandait si il s'agissait de portes métaphoriques ou non. Il revoyait dans ces récits sa propre vie à son monastère et la discipline qu'on lui infligeait contre son gré. Il n'était pas spécialement heureux de retrouver un ordre monastique mais il avait dit qu'il irait aider alors…
Arkxus repensait souvent aux livres qu'il avait lu dans la caverne de l'invocateur et travaillait tous les jours à essayer de perfectionner ses arts magiques. Autant il essayait parfois d'entrer en contact avec Xonim comme avec un partenaire, autant la relation avec Akhlitôl était plus...conflictuelle. Comme si l'un l'autre essayait de s'utiliser mais le combat semblait particulièrement déséquilibré pour Arkxus.
Allywen:
Allywen était heureux d'avoir eu cette semaine de tranquillité lors de leur voyage en accompagnant Dame Vamna à son monastère. Lorsque celle ci leur présenta son monastère et les études qui y étaient instruits, il pensa
He ben je suis heureux d'avoir fui ma région, avant que les prêtres qui venaient me chercher n'aient mis la main sur moi. En écoutant ce que nous a raconté Dame Vamna sur son monastère, je préfère quand même ma vie d'aventure, plus dangereuse peut-être mais au combien plus vivante
mais cela n'empêchait pas Allywen de suivre passionnément les cours que leur prodiguait Arkzus, à lui et à Fazaïm, il était content de s'instruire (un petit peu)
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