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Le journal d'Arkxus

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Ivitz:
Septième semaine de voyage

Je retrouve mon carnet et franchement ce n'était pas une évidence. Nous avons du nous séparer d'une partie de nos compagnons et je pense, au plus mauvais moment. Seuls Ba'zin Fazaim et Allywen m'accompagnent désormais. Non, Karden aussi, j'y reviendrai.
Comme je disais, nous avons du nous séparer pour trouver la mine à l'origine des gemmes. Nous pensions l'avoir fait quand nous sommes tombés sur un nain nommé Arkod qui a douché nos espoirs. Nous étions trop au sud. Cependant le nain nous a parlé de disparitions et de maléfices bien que je n'accorde pas beaucoup de crédits aux superstitieux que sont les nains sur ces affaires. Cependant, je dois bien admettre que là, nous en avons eu pour notre compte. Un soir nous nous sommes faits capturer, Allywen Ba'zin et moi même. Fazaim avait disparu. Les épreuves  qui ont suivi furent terrible. De combat en combat, nous avons tentés de survivre...Jusqu'au combat de trop.
Nous avons été sauvés de justesse par Fazaim et une équipe de mineurs hargneux qui ont trouvé un flagelleur mental.
Quelle espèce de dégénéré ! Je ne jure pas souvent mais ces êtres me dégoutent. Persuadé de leur pseudo supériorité j'aurai aimé arraché chacune de ses tentacules pour les lui faire manger une par une dans du vinaigre !
Bref dans la bataille nous avons rencontré un paladin. Karden. Le moins que je puisse dire c'est qu'il n'est pas loquace et ne ressemble pas franchement aux paladins que j'avais déjà rencontrés... L'avenir nous en dira plus sur lui car il a décidé de nous accompagné et vu les embûches qu'Arkod nous décris, il ne sera pas de trop !
En effet, le Dvaerg a accepté contre monnaie sonnante et trébuchante de nous guider, mais je pense que c'est une sage décision. Seules la Dame et ma suzeraine peuvent percer le voile de nos futures péripéties dans ces montagnes.
Enfin... Bien que je n'ai pas les capacités divinatoires de mes deux entités surnaturelles, je peux quand même prédire, que tout le talent de notre équipe, ne sera pas de trop pour traverser ces satanées montagnes !

Ivitz:
Les écrits de mes voyages deviennent de plus en plus rare. Cela vient peut être de nos aventures de plus en plus dangereuses et extraordinaires. Quoi qu'il en soit, nous sommes arrivés dans un monastère dans les montagnes. Nous avons retrouvés les gemmes et nous avons découvert leur secret. Les moines de Narthang,le monastère en question, subissent des attaques de créature de la non-vie. Ils subissent l'assaut d'une créature affreuse, une vampire du nom de Zardhuok. Les gemmes sont une arme censées pouvoir la tuer...J'en doute.
Si seulement ce carnet pouvait faire entendre mes soupirs....Nous nous sommes rendus sans plus de réflexion que cela pour l'occire et sauver ces bon moines et cela explique notre présence en ces murs. Je me console en me disant que peut être l'extraordinaire puissance des gemmes nous sera donnée à la fin de cette histoire car la vocation de héro, ne nourrit pas vraiment son homme.

Viendra le temps ou l'on racontera l'histoire d'Arkxus, le Tieffelin qui cherchait sa mère, qui ne la jamais trouvé et qui va passer le reste de ses jours à baver comme un zombie en servant Zardhuok.
Un peu pessimiste peut être...Enfin nous partons demain nettoyer les cavernes afin de faciliter le combat contre la vampire, une décision de notre cher Karden (qui est devenu notre chef depuis lors).

Encore une chose, je m'interroge sur la gamine qui suit Karden, elle a quelque chose de....D'anormal.

Cependant, pour être honnête, tous les enfants me paraissent anormal alors peut être est-ce mon imagination. Si on s'en sort je lui adresserai peut être la parole.
Par intérêt intellectuel j'entend.

Ivitz:
Ces écrits sont peut être les plus importants depuis bien longtemps. Ils me permettront dans le futur de savoir quelle folie j'ai entreprit.
Par ou commencer ? Oui peut être par là...
Les moines de Nar'Thang sont revenus un soir blessés, pour les plus chanceux d'entre eux. Ils nous ont expliqués qu'ils avaient perdus une sorte de mine qui marquait la ligne de front contre l'infâme Zardhuok.
Après un conseil de guerre, le groupe a décidé en l'absence de Tomoe que Karden prendrait les décision difficile. Pour ma part, j'ai le rôle de gérer désormais la stratégie de combat, enfin j'essayerai de le faire, cet aspect est très informel, et cela doit le rester.
Enfin tout ça pour dire que nous sommes partis essayer de reprendre la mine. Celle ci était gardé par un lieutenant de Zardhuok, Crelken. Après moultes combats, nous avons frôlés la mort et nous avons vécu un miracle. Karden a été sauvé par un être céleste affilié à La déesse givreuse il me semble.
Ce fut ma première révélation.  Puis ce fut la rencontre avec Crelken.

Il avait été un soldat fier, tenace et sûrement courageux. Aujourd'hui il était obligé de servir dans la mort celui à qui il avait prêté allégeance. Peut être est ce mes aptitudes de sorcier mais je pouvais voir ses chaînes invisibles cliqueter à chacun de ses pas.
Je pouvais entendre le rire cynique de sa maitresse l'obligeant à frapper ses ennemis.
Je pouvais sentir l'odeur de souffre qui imprégnait son essence et presque gouter les larmes qui coulaient le long de ses joues.
Non Crelken n'était pas un monstre,  mais bel et bien une victime.

Je me targue d'être cultivé et intelligent, mais la j'avoue que je me suis senti tellement stupide. Qu'est ce qui m'avait poussé à réaliser une telle folie. Je voulais la puissance, je la désire toujours, mais plus pour les mêmes raisons.
J'ai pris un chemin trop dangereux, beaucoup trop dangereux qui pourrait, à l'instar du pauvre Crelken, m'asservir à tout jamais.

J'ai regardé en moi et j'ai vu les chaines, fragile pour l'instant mais bien présentes enserrées mon cœur. J'ai vu le serpent se glisser le long de ma colonne vertébrale, influençant mes gestes et mes paroles.

Je ne peux renoncer à mon éveil et je ne le souhaite pas. Je me réconforte du lien que j'entretiens avec mes amis et la dame mais...Je suis un sorcier avant tout. Je le sais je le sens, mais je ne suis plus ce genre de sorcier.

Je ne suis pas un servile couteau qui frappera pour la gloire d'un quelconque démon. Je ne serais pas le petit esclave politique des puissances de l'inframonde. je crache sur eux et leur pitoyable jeu !

Xonim, déesse des tieffelin, vois ma condition de sorcier et entend ses mots résonner comme une promesse :

Je veux la puissance, sauvage, impétueuse, celle qui terrifie.
je veux me noyer dans le sang de mes ennemis,
Je veux être le feu,la glace et l'éclair qui pourfend les impies.
Je veux être ton phare dans la nuit et le bouclier pour mes amis.

Mais avant de renaitre, il faut mourir et pour cela je dois briser le lien !

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